Publié dans Société

Fuite de sujets au BEPC - 5 suspects dont des enseignants devant la Justice

Publié le vendredi, 05 juillet 2024

Les sujets du récent examen du BEPC ont fuité dans la localité de Marovoay. En effet, l'affaire a trait à la cybercriminalité puisque le réseau pointé du doigt a utilisé les réseaux sociaux pour proposer aux candidats les sujets de maths et d'anglais, lesquels ont fait soulever des vagues jusqu'à Mahajanga. Mais l'enquête menée par la Police a permis de démasquer puis finalement d'interpeller les 5 présumés instigateurs de ces fuites. Hier soir, les suspects ont été déférés au Parquet de Mahajanga. Coup de poker : une partie d'entre eux sont des enseignants, une autre est constituée de leurs conjoints respectifs. Sur les 5 individus incriminés, deux sont des femmes.

On peut dire aussi que cette affaire serait la rançon du manque de prudence voire même de la mauvaise exploitation de la technologie de la communication et de l'information par les suspects. Car c'est par ce type de technologie qu'ils ont attiré les élèves candidats pour vendre ces sujets d'examen. Mais c'est aussi par ce même type de technologie de l'information, c'est-à-dire les réseaux sociaux que les Forces de l'ordre ont pu les identifier. C'est donc le couronnement de l'enquête ayant démarré le 2 juillet mais aussi le 3 juillet dernier et qui était diligentée par la Police.

D'après le commissaire en charge du dossier, le groupe dans lesquels agissaient les cerveaux supposés de ces fuites de sujets par le canal des réseaux sociaux, comptent 163 adhérents. « Nous avons même pu voir tous les types de transactions qui circulaient dans ce groupe sur le Net. Cette traçabilité a été rendue possible aussi bien à propos de l'achat proprement dit d'un sujet que sur les inscriptions dans ce groupe sur les réseaux sociaux », déclarait en substances cet officier général de la Police à Mahajanga.

Mais l'enquête n'est pas pour autant terminée. Car d'autres suspects sont encore activement recherchés, selon toujours la Police. Au moment où nous écrivons ces lignes, les auditions des 5 personnes impliquées par le procureur, devaient encore se poursuivre. Pourtant, les interrogatoires n'avaient toujours pas démarré alors qu'il était presque 18h, hier. « Les concernés n'ont pas encore obtenu l'audience auprès du juge au moment où nous parlons », a assuré une source d'information à Mahajanga. Affaire à suivre.

 

Franck R.

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Editorial

  • Des fondamentaux
    Que la commémoration de la Journée internationale de la non-violence, le 2 octobre 2025, nous soit offerte pour revisiter les fondamentaux de la démocratie et de l’Etat de droit. En guise de préalable, il nous est obligé de noter que le rappel des principes de la démocratie et de l’Etat de droit n’est pas l’apanage unique d’un seul courant d’idée ou d’un camp par rapport au pouvoir en place. Tout le monde, tout citoyen, conscient de la nécessité de faire appliquer strictement les fondamentaux de la démocratie et de l’Etat de droit ont le sacré devoir de tirer la sonnette d’alarme en cas de violation caractérisée.

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